HORS SOL
Sur le parvis du Duomo de Milan, on peut y croiser Ousmane, un jeune sénégalais ainsi que d’autres hommes de différentes origines qui proposent une activité insolite aux touristes : se faire prendre en photo les bras remplis de ceux que l’on surnomme «les rats du ciel».
Dans cette deuxième phase du projet Pigeon non grata intitulé Hors sol, j’ai souhaité mettre en avant le lien et la proximité qui subsistent entre nos deux espèces par la présence symbolique de mains tendues vers le ciel.
À travers un échange de bons procédés entre les déracinés et les pigeons qu’ils ont dressé, où chacun semble avoir besoin de l’autre pour vivre, se cache un effet miroir celui de “l’imaginaire du parasitisme”.
Extrait de l’article de Kaoutar Harchi - "Ce qu’animaliser veut dire” - Revue MILLE COSMOS